Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/206

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Il y avait dans la parole de l’illustre flibustier une expression si navrante de douleur contenue, que les Frères-la-Côte se sentirent presque attendris, repentants.

— Parle, Montbars ! lui dirent-ils.

— Amis, reprit le flibustier, je renonce à vous conduire au combat, mais je veux que l’on nous rende notre or. Pour arriver à ce résultat, je ne vous demande qu’une chose bien simple, de me seconder par une attitude hostile. Si vous doutez de ma sincérité, si vous craignez