Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/207

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que je ne veuille vous attirer dans un piège, eh bien prenez des précautions contre moi, déchargez vos canons, noyez la soute aux poudres… Vous avez tort de rougir, Frères-la-Côte, je ne dis pas cela pour vous humilier !

Je parle sérieusement. Que le Sceptre croie que vous voulez engager avec lui le combat, cela me suffit. Avant un quart-d’heure, je me serai emparé, à moi seul, du vaisseau-amiral, et des vingt millions qu’il porte dans ses flancs.

Ces mots prononcés par tout autre que