Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/208

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Montbars, eussent paru des propos de fou, dans la bouche de l’illustre flibustier, ils firent une vive impression sur l’équipage.

Les Frères-la-Côte se rappelèrent les merveilleux et incroyables exploits de leur chef, ses traits d’audace inouïe, ses inspirations heureuses, et ces souvenirs, rendus plus puissants encore par la perspective de s’emparer des vingt millions chargés à bord du Sceptre, leur inspirèrent une aveugle confiance dans le projet — inconnu d’eux — que méditait Montbars.