Page:Duplessis - Les Boucaniers (Le Beau Laurent), Tome XI, 1853.djvu/281

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reste de ma vie pour avoir le droit de m’agenouiller pendant une heure à tes pieds !… Mourir en imprimant un baiser sur tes lèvres, ce serait arriver vivant au ciel !…

Le cœur de Jeanne battait à se rompre ; elle se sentait succomber sous le poids d’une joie à la fois enivrante et douloureuse. Des larmes tremblaient dans ses cils, tandis qu’un céleste sourire entr’ouvrait ses lèvres roses et humides. Il y avait lutte entre l’âme et le corps.

Tout à coup Jeanne tressaillit et, se