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montbars

faitement cette circonstance. Il possède en ses mains la preuve de ce que vous appelleriez ma trahison, et de ce que je nomme, moi, ma vengeance. Que Sa Majesté refuse d’admettre en son particulier mon ami intime, et demain le roi sera prévenu que le frère de sa femme s’entend avec ses ennemis !… Je manque certes de votre judiciaire, mais il me paraît certain, et rien ne me fera départir de cette opinion, que vous recevrez le contre-coup de ma disgrâce. Le roi — comme tous les parvenus — saisira avec empressement l’occasion d’humilier la famille à laquelle il a eu l’honneur de s’allier.