Page:Duplessis - Un monde inconnu, Tome 1, 1855.djvu/184

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
178
un monde

attacha à la personne de chaque chien un soldat avec ordre de ne jamais perdre de vue le précieux animal. Or, il arriva qu’un beau matin, au point du jour, on retrouva un de ces deux soldats pendu au hait d’un arbre et mort.

Son compagnon aussitôt arrêté comme étant l’auteur de cet assassinat, protesta vivement de son innocence, et ne voulut jamais consentir, même pour faire plaisir à son juge qui lui demandait cette petite preuve de complaisance, à avouer sa culpabilité.

On lui appliqua la question ordinaire, et le malheureux protesta de plus belle. Vint ensuite la question extraordinaire, et cette fois l’infortuné gardien de lévrier, vaincu et brisé par la douleur, confessa con crime.

On lui demanda quelles étaient les autres causes qui l’avaient déterminé à commettre