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per à parcourir les rues avoisinantes de l’hôtel ; mais toutes ces choses que je remarquai par la suite en retournant à Puebla ne me frappèrent point d’abord ; j’étais encore trop étourdi par la fatigue du voyage pour bien comprendre et pour bien observer. Une seule circonstance m’étonna ; c’est que pendant toute cette promenade qui dura à peu près une demi-heure, je ne rencontrai pas un visage d’Européen dans les rues.

De retour à l’hôtel, je fis aussitôt appeler par un garçon le maître de la fonda.

C’était un vilain petit homme de quatre pieds et quelques pouces ; son front était large et élevé ; ses cheveux épais, qui commençaient à grisonner, bouclaient naturellement et retombaient sur un col de taureau ; quant à sa figure, si toutefois cette expression n’est point trop humaine, pour désigner