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UN MONDE

qu’exploitent les Anglais. Ces mines, qui ont englouti plus de capitaux, peut-être, qu’elles ne contiennent de métal, sont montées sur un pied admirable, et surpassent tout ce que l’imagination peut supposer de plus grandiose. Les dépenses qu’il a fallu faire pour arriver à un pareil résultat, ont été fournies par une compagnie en commandite dont les actionnaires se sont plaints, à juste titre et souvent, de leur sort.

On prétend que le train tout royal que mènent sur les lieux les directeurs anglais de cette compagnie, ne sert pas peu à faire discréditer la richesse incontestable de ces mines. Ensuite l’argent doit passer par plus de filières avant d’arriver en Europe, qu’il ne subit de métamorphoses pour se transformer de grossier minerai en brillant métal… D’où il résulte une infinité de déchets.