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UN MONDE

Alors, me saluant avec courtoisie, les deux scélérats, oubliant leur dispute et leur pèlerinage, s’éloignèrent en parlant avec feu.

J’étais bien persuadé, quant à moi, que je venais cette fois, pour la dernière, de voir les deux bandits ; mais je me trompais, il était dans ma destinée de les retrouver encore. Cette rencontre eut lieu peu de temps après mon retour de San-Juan-de-los-Lagos à Mexico.

Un dimanche, par un beau soleil couchant, à l’heure à laquelle les courses de taureaux finissent, je retournais tranquillement chez moi, lorsqu’en passant par Porta-Cœli, le plus populeux et le plus infâme de tous les faubourgs de Mexico, je