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nourries, s’élèvent rapidement et présentent toujours dans la suite une vigoureuse végétation ; celles du numéro 2, quoique belles, ne rivalisent point avec les premières ; les tiges du numéro 3 sont moins fortes, et celles des numéros 4 et 5, grêles et ne pouvant se soutenir, se courbent et tombent bientôt sous leur propre poids ; enfin, on remarque dans les produits une succession de gradation, qui prouve que le but d’économie que l’on se propose en plantant des fragmens, des pelures, ou des yeux, ne saurait être atteint à cause de leur diminution progressive.


DEUXIÈME SECTION.

Du sol qui convient.

Ce végétal vient également bien dans toutes les terres, excepté dans celles qui sont trop argileuses ; les terrains sablonneux sont pourtant ceux qui lui conviennent le mieux, pourvu qu’ils aient assez de consistance et qu’ils soient suffisamment chargés en humus pour produire du beau froment. Le sol influe considérablement sur sa bonté, mais non sur son abondance, qui dépend surtout de la saison, des engrais et des cultures qu’il reçoit. En général, les tubercules sont plus petits, mais de meilleure qualité, dans un terrain