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que possible, la dessication de la fécule. Il peut pourtant y être suppléé par un four, au degré de chaleur qu’il a lorsqu’on en retire le pain ; mais alors il faut que la fécule soit bien reposée et presqu’à moitié sèche, pour ne point être susceptible de cuisson.



CHAPITRE VIII.

DU TRAVAIL.


La première chose à faire est de laver les pommes de terre : ce n’est pas une opération absolument indispensable ; car la terre, de quelque nature qu’elle soit, qui y est adhérente, resterait en totalité au fond des baquets, en lavant la fécule, et s’enlèverait aisément, comme nous le verrons ci-après. Cependant il est utile de laver ces tubercules, pour en séparer les petites pierres et les cailloux qui causeraient beaucoup de dommage à la râpe, et même le sable qui contribuerait à en user promptement les dents. Le cylindre à lavage, dont j’ai parlé, nous fournit pour cela un moyen très-facile et des plus expéditifs : placé sur sa cuve pleine d’eau, dans laquelle il plonge à moitié, après qu’on y a introduit une