Page:Durand de Mende - Rational, vol 2, traduction Barthelemy, 1854.djvu/223

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saints Livres : la première pour la résurrection et le samedi de Pâques, la deuxième pour le jour de l’Ascension du Sei : gneur, la troisième pour le jour de la Pentecôte, la quatrième pour Noël, la cinquième pour l’Epiphanie du Seigneur, la sixième touchant les Apôtres, la septième relativement à la sainte Trinité, la huitième en l’honneur de la Croix, la neuvième qui traite du jeûne et qu’on doit seulement dire pendant le Carême. » On parlera de cette dernière préface dans la sixième partie, au Mercredi des Cendres.

XXXVI. Le pape Urbain (lxx dist., Sanctorum) ajouta une dixième préface, relative à la bienheureuse vierge Marie ; c’est qu’elle qui commence par ces mots : Æquum et salutare : quæ est unigenitum tuum sancti Spiritus, etc.


CHAPITRE XXXIV.
DU SANCTUS,


I. L’Église espérant être unie aux Anges et aux Archanges, dont il a été fait mention dans la préface, aussitôt qu’elle est terminée se met à l’unisson du chant des anges, en chantant cette hymne : « Saint, saint, saint, » que le pape Sixte ordonna de chanter. Ce fut le chant que chantèrent les enfants, lorsque le Seigneur parut devant eux à la dixième lune, et fut gardé jusqu’à la quatorzième lune dans Béthanie. Donc, lorsque le prêtre finit le chant de louange ou préface, tout le chœur, qui représente l’Église, chante en même temps l’hymne évangélique précitée, pour célébrer la gloire, la louange et l’honneur qui appartiennent également au Père, au Fils et à l’Esprit saint, comme à un seul Dieu.

II. Il est à remarquer que cette hymne se compose en partie des paroles des anges et en partie de celles des hommes. La