Page:Durand de Mende - Rational, vol 5, traduction Barthelemy, 1854.djvu/74

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de saint Paul. L’épître est : Misit Herodes (ibid.) ; l’alleluia est : Tu es Petrus (Math., xvi) ; l’évangile, de saint Mathieu également, est : Venit Jésus in partes, où on lit ces paroles : Quem dicunt, etc. ? « Qui dit-on que soit le Fils de l’homme ? » D’après Jérémie, dans le texte hébreu, on lit : Filius Adœ, « Le fils d’Adam. » Pendant les heures on dit le capitule Misit Herodes, rex magnus, etc. (Act., c. xii) ; et celui-ci : Angelus Domini ; et celui-là : Et Petrus ad se reversus, ducmême chapitre des Actes des apôtres. Le jour suivant, on célèbre la fête de saint Paul, et l’on dit à la messe l’introït Scio cui, (II ad. Timoth., c. ii) ; la collecte Deus qui multitudinem, et le graduel Qui operatus est Petro (Galat., chap. i). Le verset est : Gratia Dei (aux Corinth., chap. xv) ; l’épître, Notum vobis facio (aux Galat., chap. i) ; l’alleluia est : Tu es vas electionis (Act., chap. ix) ; l’évangile, Dixit Simon Petrus (Math., chap. xix). Dans d’autres églises on dit : Hoc est prœceptum (Jean, chap. xv). La communion est : Amen dico vobis (Math., chap. xix). De même, à l’office de nuit du bienheureux Paul, on fait précéder de certains petits versets les antiennes de laudes, comme il a été dit dans la sixième partie, au chapitre de la Trinité, et on dit le capitule Bonum certamen (II ad Timoth., chap. iv).

III. A l’octave de ces apôtres, on dit celui-ci : Confitebor tibi, Domine, rex Ecclesiœ (cap. ult.) ; mais dans la vigile on dit l’introït Dicit Dominus (Jean, dernier chapitre), et l’épître Petrus et Joannes (Act., iii). L’évangile est : Dixit Jesus Simoni Petro (Jean, dernier chapitre). Cette fête renferme trois choses : le jeûne, la solennité et une octave. Le jeûne, parce que si nous voulons régner avec ces apôtres, il nous faut souffrir avec eux. Le jour de la fête, nous nous réjouissons de leur glorification. Dans l’octave, déjà certains de la béatitude de leur ame, nous nous réjouissons de la béatitude future de leur corps, et nous attendons le mérite de la glorification éternelle. On a parlé de cette octave dans la préface de cette partie. Et