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IV

LES NUAGES MONTENT


Françoise vit arriver un matin M. Popeland, dont elle ne se rappelait ni le nom ni la figure. Cet homme était bouleversé et marchait comme une boule lancée fortement.

— Où est exactement M. du Quesnoy, madame ? demanda-t-il de ce ton précipité qui éveille toujours quelque idée du tocsin.

Il était brutal et voulait en même temps être poli. Comme Françoise l’interrogeait des yeux, avec étonnement :

— Monsieur Popeland, madame, continua-t-il vivement. Niflart est parti !

Ce dernier mot : parti ! grondait comme une bombe.

— Niflart est parti ! répéta-t-il avec une colère tragique, voyant que Mme du Quesnoy paraissait chercher ce qu’il voulait dire.