Page:Duru et Chivot - La Fille du tambour-major.djvu/103

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CLAMPAS.

Je puis me fier à vous, n’est-ce pas ?

TOUS.

Oui… oui…

CLAMPAS.

Si je vous disais que je cache ici… dans mon auberge… deux Français…

TOUS.

Deux Français !…

CLAMPAS.

Un soldat… et une vivandière…

TOUS.

Nous voulons les voir…

CLAMPAS.

C’est bien dangereux… il y a des patrouilles qui passent à chaque instant… Enfin, soit !… Mais au moindre danger…

TOUS.

Oui… oui…

Clampas va avec précaution ouvrir la porte de droite, premier plan.

CLAMPAS, faisant entrer Claudine.
D’abord ma nièce que voilà,
Française et de plus cantinière.
LE CHŒUR.
Est-il vrai ?
CLAUDINE, entrant et leur donnant des poignées de mains.
Est-il vrai ? Si ça peut vous plaire !
CLAMPAS, faisant entrer Robert.
De plus, un brave lieutenant,
Officier du mêm’régiment :
Monsieur Robert !…