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- V’li ! v’lan !
- Attrap’ça !
Les domestiques sortent.
II
- En amour c’est la même affaire,
- Faut pas toucher à qui me plaît.
- C’est pas par mauvais caractère,
- Mais j’ai la têt’près du bonnet.
- Supposons qu’un beau jour j’adore
- Quelque garçon à l’air vainqueur,
- Ah ! si jamais quelque pécore
- Prétendait m’disputer son cœur,
- Je n’lui f’rais pas d’reproche,
- J’suis trop poli’pour ça
- Mais j’crierais : halte-là !
- V’li ! v’lan !
- Mets ça dans ta poche,
- Vl’i ! lv’lan !
- Attrap’ça !
ROBERT, riant.
Vertudieu ! je vois qu’il ne ferait pas bon de s’y frotter.
CLAUDINE.
Oh ! mais non !
GRIOLET.
Pour lors donc, c’est moi que vous cherchez ?
CLAUDINE.
Oui, mon petit… histoire de savoir si vous avez terminé mon costume.
GRIOLET, le tirant à moitié de son sac.
Le voilà !… je n’ai plus qu’un point à y faire.
Il s’assied et coud.
CLAUDINE.
Dépêchez-vous… je tiens à être bien ficelée le jour où nous entrerons à Milan.