Page:Duval - Roi des aventuriers, 1916.djvu/14

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aux mines farouches et, soudain se remémorant les faits tragiques auxquels elle avait assisté, elle poussa des cris d’effroi.

— Voilà un témoin dangereux, remarqua un aventurier.

Bâillonnons-la, dit Harry. Et, avec l’aide d’un homme, il lia les mains de la malheureuse enfant et lui plaça un bâillon sur la bouche.

Et la troupe se remit en marche.

Une demi-heure après, les aventuriers se retrouvèrent à nouveau devant la taverne de mister Jack dont une fenêtre était encore illuminée.

Un des hommes frappa à la porte qui s’ouvrit quelques instants après. Jack apparut sur le seuil.

— Tu es seul ? lui demanda Harry.

— Oui, maître. J’ai envoyé mon garçon se coucher.

— Bien. Tu sais que tu dois garder le secret sur tout ce que tu verras. Tu m’en réponds sur la vie !

— Oui, maître.

— Bien. Sers-nous du wisky.