Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/150

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est aujourd’hui à peu près éteinte ; mais un propriétaire de terres, Anglais, instruit, éclairé, indépendant, le plus heureux peut-être de tous les hommes. La comparaison entre le bonheur de la vie de Londres et celui de la vie de la campagne, la dignité, l’utilité, l’intérêt des occupations, l’emploi du temps, dans ces deux situations différentes, furent, un soir, entre M. Berryl et M. Salisbury, le sujet d’une conversation, enjouée, amusante, et peut-être instructive ; et comme il arrive le plus souvent, chacun, en fin de cause, garda son opinion. On remarqua que miss Broadhurst avait secondé fort habilement, et avec chaleur, M. Berryl ; et lord Colambre vit dans leurs vues, leurs plans et leurs idées, une conformité frappante, et, suivant lui, heureuse. Quand miss Broadhurst fut appelée à prononcer définitivement entre la vie de la ville et