Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/153

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cuses, eut les yeux sur ses cartes, et tâcha d’y avoir aussi son esprit ; mais on dit quelque chose à l’autre bout de l’appartement, sur une terre dans le Cambridgeshire, qui attira son attention. M. Pratt eut en effet besoin de toute la patience de Job ; elle renonça, et perdit la levée avec quatre d’honneurs.

Dès que la partie fut finie, et qu’elle put causer avec mistriss Broadhurst, elle lui fit part de toutes ses appréhensions.

« Sérieusement, chère madame, » dit-elle, « j’ai eu grand tort de recevoir M. Berryl comme je l’ai fait, quoique ce fût à cause de miss Nugent ; mais je ne savais pas que miss Broadhurst eût des propriétés dans le Cambridgeshire. Je viens de leur entendre dire que leurs terres se touchent, et nous voilà bien tombées, pour le coup, madame, dans le danger du voisinage ! »

« Il n’y a point de danger, il n’y en a