Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/157

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auparavant. Sir John Berryl, père de M. Berryl, fut soudainement attaqué d’une maladie grave. La nouvelle en parvint un soir à M. Berryl, chez lady Clonbrony. Les chagrins et les embarras domestiques qui affligèrent ensuite la famille de son ami, occupèrent entièrement lord Colambre. Les idées d’amour furent suspendues, l’amitié réclama et obtint toutes ses pensées, et ses soins les plus actifs. La maladie de sir John Berryl répandit l’alarme parmi ses créanciers, et révéla à son fils, qui n’en avait aucune connaissance, aucun soupçon, le désordre de ses affaires. Lady Berryl avait toujours aimé la dépense, surtout en équipages ; et Mordicai se montra en cette occasion le plus inexorable des créanciers. Sachant très-bien que son compte était horriblement enflé, et qu’il serait réduit en justice ; que