Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/161

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homme prenait le billet pour le signer, « vous commencez à comprendre que je ne suis pas un imbécille dont on puisse se jouer. Retirez votre main, ravisez-vous, ne signez pas : ce sera tout comme il vous plaira ; ça m’est égal. Je ne sortirai de cette maison qu’avec le prisonnier ou avec mon argent. »

M. Berryl signa le billet, et le lui jeta :

— « Tiens, monstre, et sors d’ici ! »

« Monstre ! ne me donnez pas action contre vous ; je voudrais que vous m’eussiez appelé coquin, » dit Mordicai avec un affreux sourire ; et, prenant d’un air résolu le billet, il le rendit à M. Berryl. « Ce papier ne vaut rien pour moi, monsieur ; votre signature n’est certifiée par aucun témoin. »

M. Berryl sortit brusquement, et revint, l’instant d’après, avec lord Colambre. Mordicai changea de visage et