Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/194

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

on en peut dire autant d’une attaque de goutte, mais on ne s’en porte que mieux après. C’est un nouveau bail de vie et de santé, pour lequel il faut bien payer un pot de vin. Prenez patience, et laissez-moi gouverner tout cela comme il faut ; vous savez que je m’y entends. Ayez seulement la bonté de vous souvenir comment j’ai tiré d’affaire mon ami lord… — Mais il ne faut nommer personne, chacun sait qui je veux dire. — N’ai-je pas adroitement paré le coup, quand on fit cette impudente tentative de saisir son argenterie de famille ? J’en fus averti ; et que fis-je ? je pratiquai une ouverture dans le mur qui séparait mon logement de sa maison ; et pendant que les gens du shériff faisaient leurs recherches au rez-de-chaussée, je fis passer l’argenterie dans ma chambre ; puis je leur dis d’entrer, car ils ne pouvaient mettre le pied dans mon petit paradis,