Page:Edgeworth - L Absent tome 1.djvu/208

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tat de vos affaires, et nous trouverons des moyens honorables. »

« — Oui, oui, c’est fort juste : quand vous serez majeur, Colambre, nous en parlerons ; mais jusque-là, il n’y a rien à faire. Nous irons, nous nous tirerons fort bien d’affaire jusqu’à cette époque, avec l’aide de Terry — et je vous prie de ne plus rien dire contre Terry ; je ne pourrais le souffrir, je ne pourrais l’entendre ; il m’est impossible de me passer de lui. Ne me retenez pas, je ne puis en dire davantage, excepté, » ajouta-t-il en revenant à sa phrase ordinaire, « que tout cela n’aurait pas lieu, qu’on n’aurait que faire de lui, si on voulait vivre chez soi et tuer ses moutons. » Il s’esquiva, fort aise d’avoir éludé, même à sa honte, une explication et l’embarras du moment. Il y a des gens sans ressource, qui, dans les difficultés, reviennent toujours au même point ; et,