Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/140

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savoir ce qui en résultera : peut-être une demi-douzaine de duels. »

« À cet égard, madame, » dit le comte, « la prudence et la présence d’esprit de lady Oranmore ont prévenu tout danger. Milady n’a pas voulu comprendre cette insulte ; elle a parlé et agi comme quelqu’un qui ne veut rien voir, rien écouter, rien savoir. Lady Oranmore est une des femmes les plus respectables… »

« Comte, je vous demande pardon, » dit lady Dashfort l’interrompant ; « mais il faut que je vous dise que votre lady Oranmore s’est fort mal conduite à mon égard. Elle a affecté de ne point inviter Isabelle à son bal ; elle m’a offensée, insultée. Ses louanges ne sont donc pas le sujet de conversation le plus agréable que vous puissiez choisir pour mon amusement ; et vous, qui avez tant de politesse, de fécondité et de variété, vous