Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/150

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rant sa visite, augmenta encore l’intérêt que lui inspirait cette visite. Quand les petits garçons de lady de Cressy vinrent dans le salon après le dîner, l’un d’eux jouait avec un cachet qui venait d’être arraché d’une lettre. L’enfant le montra à lord Colambre, et le pria de lui lire la devise. Cette devise était : « des actions et non pas des paroles ; » c’était la devise et les armes de son ami sir James Brooke. Lord Colambre demanda, avec empressement, si sir James était connu de la famille ; et il apprit bientôt que non-seulement il en était connu, mais qu’elle prenait beaucoup d’intérêt à lui.

Lady Harriot, la seconde fille de lady Oranmore, parut particulièrement très-flattée de la manière dont lord Colambre s’exprimait sur le compte de sir James ; et l’enfant, qui s’était établi sur les genoux de milord, lui dit à l’oreille : « C’est ma tante Harriot qui m’a donné