Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/165

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M. Burke ne rentra que tard ; il avait été occupé d’un partage de prairies qui était très-important pour les habitants de la ville. Il ramena, pour prendre le thé avec lui, les deux ecclésiastiques, protestant et catholique, de la paroisse, qu’il avait eu soin d’accommoder de la portion de terre qui leur était respectivement convenable. La bonne intelligence qui régnait entre eux frappa lord Colambre, et fit honneur dans son esprit à M. Burke. Tout le bien que milord avait ouï dire de ces deux hommes, ils le confirmèrent par leurs manières et leurs propos. Lorsqu’ils se furent retirés, lord Colambre témoigna sa surprise, et en même temps sa satisfaction de les voir de si bon accord ; et M. Burke lui dit qu’il en était de même dans beaucoup d’endroits de l’Irlande. Il observa que, « comme le soupçon de mauvaise volonté ne manque jamais de la pro-