Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/256

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

nis témoigna de la surprise, et dit « Je croyais que vous logiez chez Brannagan ; n’êtes-vous pas l’homme que j’ai vu chez lui ? n’est-ce pas vous qui m’avez parlé de mines d’or ? »

« Non, monsieur, » dit la veuve ; « il n’a jamais logé chez Brannagan. »

— « Oui, monsieur, c’est moi qui vous ai parlé de mines chez Brannagan ; mais je n’ai pas voulu loger chez lui. »

— « Fort bien, peu m’importe de savoir où vous avez voulu loger ; mais il faut, mon ami, sortir à l’instant dé ce logement. »

M. Denis, poussant milord par les épaules, le mit dehors ; la vieille parut surprise et alarmée. Mais M. Denis répéta : « Ce n’est que pour la forme. » Alors il ferma la porte, prit la clé, et la mit dans sa poche. La veuve tendit la main pour la recevoir. « La forme est