Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/48

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cette voiture ? » Demanda-t-il ensuite à un domestique qui était debout près du barouche.

« Il appartient, Monsieur, à milady Dashfort, » répondit le domestique, du ton arrogant d’un domestique anglais ; et se tournant vers un jeune garçon qui se tenait à ne rien faire devant la porte : « Pat, dites-leur d’amener les chevaux, car ces dames sont pressées de se rendre chez elles. »

Le capitaine Bowles s’arrêta pour faire ajuster les sangles de son cheval par son domestique, et pour satisfaire en même temps sa curiosité ; et toute la cavalcade fit halte. Le capitaine fit signe au maître de l’auberge, qui était debout devant sa porte, de s’approcher.

« Lady Dashfort est donc de retour ici ? n’est-ce pas là son barouche ? »

— « Oui, Monsieur, elle est arrivée ; c’est son barouche. »