Page:Edgeworth - L Absent tome 2.djvu/99

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dy — et l’autre sœur qui épousa cet homme avec un long nez ; et ensuite la fille dont ils imaginèrent de faire une honnête femme, en la mariant à un homme décoré du cordon bleu, et qui imagina elle-même de plaider en divorce l’année d’après. »

« Fort bien, chère maman ; en voilà assez, et beaucoup trop : je vous prie d’en demeurer là, » s’écria lady Isabelle, qui avait paru souffrir beaucoup durant tout ce propos de sa mère. « Vous ne prenez pas garde à ce que vous dites ; en vérité, madame, vous n’y songez pas. »

— « Cela est très-probable, mon enfant ; mais je puis vous rendre ce compliment sur-le-champ, et avec intérêt ; car vous me semblez, en ce moment, ne savoir ni ce que vous dites, ni ce que vous faites. — Allons, voyons, expliquez-vous. »