Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/20

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

— « Trop bien, monsieur. »

« M. Garraghty, qu’avez vous fait pour offenser mon fils ? Je n’aurais pas attendu cela de votre part, » dit lord Clonbrony.

« Sur ma conscience milord, » dit M. Garraghty, toujours ramassant ses guinées, « je n’ai rien fait qu’être fort civil à son égard, et j’ai été jusqu’à lui offrir de lui avancer de l’argent sans aucune sûreté. Et où trouverez-vous un agent, en Irlande, ni nulle part ailleurs, qui fasse cela ? Je ne sache pas avoir rien fait ou rien dit qui pût offenser lord Colambre ; et en vérité, je ne l’aurais pas pu, car je ne l’ai vu en ma vie que dix minutes ; et il était alors, j’en demande pardon à milord, dans une si furieuse colère, excitée par les faux rapports que lui avaient faits contre moi, je pense, des polissons et des drôles, parmi lesquels il s’est trouvé incognito, il était,