Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/33

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en regardant sir Térence. « Le tenter, serait bas et inutile. Je ne veux point être aveuglé ; mais les yeux ouverts, j’irai droit, et de tout mon cœur, à tout ce que l’intérêt de mon père exigera, sans m’inquiéter du mien, sans y songer un moment. »

« Par St.-Patrick ! c’est l’esprit d’un prince et d’un prince irlandais qui vient de parler par votre bouche, » s’écria sir Térence, « et si j’avais cinquante cœurs, ils seraient dans votre main et à votre service en ce moment. Vous aveugler ! après ceci, l’homme qui le tenterait, mériterait qu’on lui brûlât la cervelle, et je la lui brûlerais moi-même, fût-il mon meilleur ami ; mais ce n’est pas Clonbrony, ou votre père, milord, qui sera capable d’agir ainsi, pas plus que sir Térence O’Fay. Voici l’état des dettes, « ajouta-t-il, en tirant de sa poche un papier, » et je ferai serment qu’il