Page:Edgeworth - L Absent tome 3.djvu/34

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est exact ; et il n’y a au monde que moi qui puisse en jurer.

Lord Colambre déploya le papier. Son père se tourna d’un autre côté, en se couvrant le visage de ses mains.

« N’ayez pas peur, » dit sir Térence, « je le connais à présent mieux que vous ; vous verrez qu’il sera ferme contre le choc de ce régiment de chiffres ; son courage est à l’épreuve. »

« Je vous remercie, mon cher père, « dit lord Colambre, » de m’avoir ainsi fait connaître tout d’un coup la vérité. Les choses au premier coup d’œil, sont je l’avoue, plus mal encore que je ne le pensais ; mais je suis persuadé que quand vous m’aurez permis d’examiner les comptes de M. Garraghty et les demandes de M. Mordicai, nous trouverons moyen de réduire de beaucoup ce total effrayant. Mon père, vous croyez que nous n’apprenons à Cambridge que du