Page:Edgeworth - L Ennui.djvu/29

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quets de fleurs que portoit habituellement le laquais qui se tenoit derrière ma voiture ; les admirateurs s’extasioient sur la quantité de bougies qui se consumoient journellement dans ma maison ; le comte de Glenthorn, disoient des gens bien instruits, ne brûle que de la cire, même dans ses écuries ; ses domestiques ne boivent que du Bordeaux et du Champagne ; sa livrée est plus magnifique que celle d’aucun ambassadeur ; il n’y a point de curiosité venant de la Chine, qui efface les harnois dorés qui parent ses chevaux fringans. Si le compte de mon carossier eût été communiqué au public, il ne l’eût pas moins étonné que ces mémoires excessifs que nous avons vu produire dernièrement en justice, et qui révéloient l’existence de Landaus si extraordinaires et de ca-