Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/20

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Quand la nuit met ses ombres
Sur les coteaux penchants ;

Ils erraient, solitaires,
Sans oser espérer ;
Et les chênes austères
Les regardaient pleurer.

Et quand la mort sordide
À leurs yeux vint s’offrir,
Chacun croyait, candide,
Être seul à souffrir.

 

Oh ! la vieille romance
Qui fait toujours pleurer ;
Que le cœur recommence
Sans se désespérer.