Page:Eggis - Voyages aux pays du cœur, 1853.djvu/22

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.


L’ÉCLAT DE RIRE D’UN BOHÊME.




Dans les beaux jours d’été, quand un soleil splendide,
À l’habit riche et fin comme au haillon sordide,
Verse, sans les compter, ses bienfaisants rayons,
Je m’en vais bien souvent, seul avec mes crayons,
Sur les grands boulevards, au travers de la foule,
Qui, comme un fleuve immense, autour de moi s’écoule ;
Drapé dans mes haillons, je vois à mes côtés
Passer et repasser, à pas précipités,