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AILES D’AÉROPLANES

Mais nous avons vu également que notre aile, à courbure circulaire de Héclie qui présente une faible résistance à l’avancement et une forle xh>

sustentation» peut être adoptée d’une façon générale dans un avant-projet. Au point de vue pratiqué, on peut lui reprocher sa faible épaisseur, qui lui laisserait à l’exécution trop peu de solidité. Nous conseillerions alors •le lui substituer notre aile n" P», dont le bord d’attaque est très mince et I épaisseur relativement très forte ; la pression maximum sc produit à peu près à I endroit où l’aile est le plus épaisse. S ;» (lèche ainsi que sa polaire diffèrent peu de celles de notre aile n” 3, et l’on peut sans grande erreur lui appliquer le premier abaque, en admettant une incidence de 7 à 8 Elle figure d ailleurs sur le second abaque, qui donnerait des résultats plus exacts et plus complets.

Pour une aile d’une autre forme que celles que nous avons étudiées, l’essai d un modèle par notre procédé ou par un procédé analogue permettrait, d’après la vérification que nous avons faite sur des appareils déjà construits, de connaître à l’avance les conditions du vol normal. Il serait encore préférable, naturellement, de faire un modèle complet de l’appareil, dont l’expérimentation donnerait des résultats présentant, à notre avis, toute garantie.