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LA RÉSISTANCE DE L’AIR ET L’AVIATION

le couple perpendiculaire au vent, peut être déterminée par un dispositif simple.

On peut, en effet, faire la composition des forces au milieu de AL ffig. 3). Alors la résultante de translation passe par ce point, et X est nul. Les moments tuv, p„, p0, se rapportent à H et au couple dont le moment a est la projection, sur une perpendiculaire au plan de la ligure, du moment du couple résultant. Ces trois moments ont respectivement pour valeur : a* = —aR^-ffA,

y.n = 0 R„ — (a -f- c) IL -j- P.

$a = «IL + n ;

d oil :

«.= ?(■*•—■**) {*•"’*')•

a=ti±*.

Pour obtenir la projection hori¬

zontale de la résultante de translation, L<L_J

Fifi. 3.

et la composante verticale du moment du couple résultant, il suffit de répéter les pesées avec la surface tournée de 90 et 270° autour de l’axe de sa tige : car le plan de la surface devient alors son élévation, et les efforts de l’air restent liés invariablement à cette surface. Il ne reste à évaluer qu’une des six inconnues : la composante, perpendiculaire au vent, du couple résultant. On 1 aura en fixant la tige qui porte la plaque, non plus à la balance, mais à un levier dont Y axe d’oscillation est parallèle au vent ; le moment qui établira l’équilibre est, abstraction faite de la tare, la somme du moment de la résultante générale qui est connue, et du moment qu’on veut mesurer, qui se trouvera ainsi déterminé. Avec l’addition de ce levier supplémentaire, notre balance peut donc s’appliquer au cas le plus général. Description de l’appareil.

La tige C, qui porte la plaque (fig. 4 et PL II) et qui est dirigée dans la direction du vent et dans l’axe de l’ajutage, est fixée à un support