960 francs, qu’elle prendra sur les biens de mon père, s’il meurt en mon absence. Je fais tout ce qu’elle veut ; je lui abandonnerais même tous mes droits si elle le voulait ainsi, tant j’ai de plaisir à la quitter. Ah ! le bon petit cœur qu’a ma mère !… je la crois juive… Adieu, ma bonne ***, conserve ta santé. Si je réussis à quelque chose, je t’appellerai auprès de moi. Crois-moi ton meilleur ami.
LETTRE II.
Je suis comme vous, Madame, bien étonné que vos malles ne vous soient pas déjà parvenues. Si vous ne les avez pas reçues, dans ce moment on me trompe encore : je n’ai point épargné mes pas et mes soins pour obtenir qu’on vous les expédiât de suite : d’ailleurs je n’ai fait que ce que je devais, et vous savez que sous le rapport du devoir je suis très-stricte.
Vous me parlez des souffrances physiques que vous a fait éprouver ce petit voyage ; je m’y attendais bien, connaissant la délicatesse de votre tempérament ; mais je ne m’attendais pas