Page:Elskamp - Dominical, 1892.djvu/23

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.


de Joie :

I



Ils sont venus, ils sont venus,
naïvement nus et goulus

de raisins de verre et de cierges,
sur les bras longs des saintes-vierges,

les dimanches ; sonnez matines,
Frère Jacques en mes doctrines.

Or c’en est fini des semaines
où, dans l’eau, mains rouges, l’on peine ;

il fait chaude joie dans le cœur
et les arbres chantent en chœur,

puis se taisent et font silence
avec un faux air d’innocence.