une expression aussi théologique que grâce qui ne soit venue sous sa plume[1], Les principes de conduite enfin : en adepte sérieux et sincère, il aura soin d’appliquer dans la vie les préceptes de Jésus-Christ. Il rend, — comme poêle au moins, — le bien pour le mal : les gens du vulgaire, dit-il, nous détestent, nous autres poètes, et cependant
Nous demandons à Dieu qu’il leur donne la joie[2].
Ailleurs, son ami Rouffet ayant exprimé dans une
poésie le désir de la mort, tout en le comblant d’éloges
au point de vue littéraire, il lui fait part d’un
scrupule moral : désirer la mort est une sorte de suicide
en idée, et le christianisme a réprouvé le suicide.
«Disciple du Christ, lui dit-il, avez-vous raison ?[3] »
Son zèle chrétien fut même assez fort pour le déterminer à l’action. Un groupe de jeunes gens fonda à Rennes la Variété, revue mensuelle, avec l’intention avouée d’y combattre pour le christianisme contre tous ceux « qui cherchent à couvrir le feu sacré », est-il dit dans l’introduction. Leconte de