Page:Emile Souvestre - Le Journaliste - Tome 1 - Charpentier 1839.djvu/152

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trine sur les lieux, et ma fortune est faite.

— C’est à dire que tu tromperas ce pauvre public.

— Des épiciers, murmura Leblanc, en haussant les épaules avec un superbe dédain. Mais où loges-tu ?

Garnier lui donna son adresse.

— J’irai te voir. Je veux te présenter dans les salons que je fréquente. J’avais des lettres d’introduction pour tout le monde ; on m’a reçu à bras ouverts, et, depuis quinze jours, je passe toutes mes soirées à manger des tartines de jambon dans les meilleures sociétés de Vienne.

Garnier accepta l’offre de son ami, espérant obtenir des personnes qu’il verrait quelques renseignements sur M. Vertman et sa nièce.

Pour faciliter cette recherche, il pensa à copier en grand la miniature que le hasard