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LA TERRE.

— Oui, il fait bon, répéta enfin Jean. Ça remet le cœur.

Elle ne répondit pas, et il s’aperçut qu’elle dormait. Elle glissait, elle s’appuyait contre son épaule. Alors, il demeura, une heure encore, songeant à des choses confuses. De mauvaises pensées l’envahirent, puis se dissipèrent. Elle était trop jeune, il lui semblait qu’en attendant, elle seule vieillirait et se rapprocherait de lui.

— Dis donc, Françoise, faut se coucher. On prendrait du mal.

Elle se réveilla en sursaut.

— Tiens ! c’est vrai, on sera mieux dans son lit… Au revoir, Jean.

— Au revoir, Françoise.