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UNE PAGE D’AMOUR.

regardaient en face, souriantes. Juliette avoua d’un air caressant la raison de sa brusque amitié :

— Vous êtes si belle qu’il faut bien vous aimer !

Hélène se mit à rire gaiement, car sa beauté la laissait paisible. Elle appela Jeanne, qui suivait d’un regard absorbé les jeux de Lucien et de Pauline. Mais madame Deberle retint la fillette un instant encore, en reprenant :

— Vous êtes bons amis, désormais, dites-vous au revoir.

Et les deux enfants s’envoyèrent chacun un baiser du bout des doigts.