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N. B. — Outre ces erreurs explicitement notées, plusieurs autres erreurs sont implicitement condamnées par la doctrine qui a été exposée et soutenue sur le principat civil du Pontife Romain, que tous les catholiques doivent fermement professer. Cette doctrine est clairement enseignée dans l’Allocution Quibus quantisque du 20 avril 1849 : dans l’Allocution Si semper antea du 20 mai 1850 ; dans la Lettre apostolique Cum catholica ecclesia du 26 mars 1860 ; dans l’Allocution Novos du 28 septembre 1860 ; dans l’Allocution Jamdudum du 19 mars 1861 ; dans l’Allocution Maxima quidem du 9 juin 1862.


§ X.


Erreurs qui se rapportent au libéralisme moderne.


LXXVII. À notre époque, il n’est plus expédient que la religion catholique soit considérée comme l’unique religion de l’État, à l’exclusion de tous les autres cultes.

Alloc. Nemo vestrum du 26 juillet 1855.


LXXVIII. Aussi est-ce avec raison que, dans quelques pays catholiques, la loi a pourvu à ce que les étrangers qui s’y rendent y jouissent de l’exercice public de leurs cultes particuliers.

Alloc. Acerbissimum du 27 septembre 1852.


LXXIX. En effet il est faux que la liberté civile de tous les cultes, et que le plein pouvoir laissé à tous de manifester ouvertement et publiquement toutes leurs pensées et toutes leurs opinions, jettent plus facilement les peuples dans la corruption des mœurs et de l’esprit, et propagent la peste de l’Indifférentisme.

Alloc. Nunquam fore du 15 décembre 1856.


LXXX. Le Pontife Romain peut et doit se réconcilier et transiger avec le progrès, le libéralisme et la civilisation moderne.

Alloc. Jamdudum du 18 mars 1861.