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868 VAS VÉG


sec,on appliquerale vernis ci-dessus, si.Tonveut " .donner un fond noir’à l’ouvrage. C’est par cette méthode qu’on fabrique ces boites de carton, ou ’ tabatières vernies, qui ont.ëu tant de vogue", parce que le vernis que Martin & autres artistes donnqient à ces boîtes 3 étoit d’un très-beau brillant. &Tans odeur. "VASES DE SCIUREDE BOIS. Pour faire des vases avec de la sciure de bois, ;on prend de la sciure fine, seche ; on la réduit’sur le feu en pâte, en y mêlant de la térébenthine, de la résine, & de . l.i cire : cette opérationse doit fiiive.enplein air, de peur que la matière ne s’enflamme ; on met cette pâte dans les moiìles, comme on l’a dit cid. ssas , Sr on fuit les mêmes procédés pour les vernir. Lorsqu’onveut donner aux vasesune cou- ì ;ur rouge , or. met du vermillon dans le vernis ; en trace fur les vasesles desseinsque l’on désire ; on applique un vernis par-dessus,,& on y trace des.filets d’or ou d’argent,avec des feuillesappliquées & retenuespar un mordant. VÁ.Z’S.dont l’eau s’échappepardejsvusaussitôtqu’on .’-'.. ’k débouché. . -’.--.- ...-Aunombre des plaisanteriesde société fondées fur des experienées-physiques,tellesque lesverres à íyphon, 8rç., en voici une qui n’est pas moiiis propre à donner de l’amuscment. On fait faire un vase ;de fer blanc de deux or, trois pouces de dia-

mètre, & de cinq à sixpouces de hauteur ; dont Je goulot ait feulement trois lignes d’ouverture ; on perce le fo :id de ce vased’une grande quantité de petits trous, de grosseur.-ày passerune aiguille’ à coudre :-cn plonge ce vaisseaudans l’eau , le goulot ouvert : lorsqu’ilen estrempli, Onbouche k goulot, Si on retire le vase ;l’eau n’en peut plus sortir : en qonr.e cette bouteille à débouchés à quelqu’un que l’on veut attraper : s’il la débouche fur ils, genoux, l’eau s’échappant par les petits ’ trous , le mouille fansqu’il s’en apperçoive d’abord. Si les ouvertures faites au fond du vase excedoient deux lignes de diamètre. Ou qu’elles fussenten trop grandequantité, l’eau s’échappereit, quoiquece vase fut bouché, l’air qui presse de tous côtésla bouteille/trouvant alors le moyen d’y pénétrer. On fait une expérience à-peu-près semblable avec un verre qu’on emplit d’eau, & fur lequel j on pose ’une feuille de papier ; en renverse ce] verre, en soutenantce papier ayeela main, qu’on retire aussitôt, & l’eau y relie suspendue.

VASES MAGIQUES : (voyez Ecriture, Mécanisme).

VÉGÉTATIONS MÉTALLIQUES : (voyez à l'article Chimie).

VERRE.

Manière de couper le verre avec le feu & l’eau.

Prenez un verre à patte, uni & peu épais % & avec unepetite mèchesoufrée& alluméechauffez cé verre en dehors près de -sonbord jusqu’à ce qu’il s’y f.isse une petite félurë ; conduisez cette mèche le long de cette fêlure, en tournant autour du verre & en suivantunê ligne inclinée, qui, après cinq ôu six circonvolutions, aboutisse au pied du verre, &.vous ferez de ce verre une espèce de ruban dont les circonvolutions se soutiendront quoique séparéeslorsquevous tiendrez ce yerre dans une situation renversée, & se rejoindront lorsquevous le remettrez dans fasituation naturelle.

Nota. On peut se servir de cette méthode pour couper des tubes de verre ; ce oui se pratique aussi., en faisantun petit trait avecxmeJime , à l’eadroit où on le veut séparer ; & en.le faisant éclater à cet endroit, au moyen d’un fer chaud &-. anguleux qu’on y appliqué & que l’on conduit, suivantla direction qu’en a tracée.

Verres de nouvelle construction par l'abbé Boucauld.

. Ces verres sont destinésà divers usages :Le premier est destinépour les malades : il elí double.& ; réuni,seulementpar le bord. On y a pratiqué deux trous, l’un pour faire couler k liqueur lorsquele maladeapproche seslèvres, l’autre, pour la faire retenir /tant qu’on a.le doigt dessusa la manière du siphon. ,

/"-.-

"’ v.’ Le second, destinépour les personnesqui cou-^ rent la poste ou pour les marins,-est"éga !ement double & réviii-seuiemenrpar le bord , n’a qu’un, trou pour le passagede la liqueur. ; Le troisièmeest tel, qu’au moyen d’un double fond, on peut.mettre deux liqueurs différenres/, & ne prendre, en buvant, que l’une ou Fautre/cu : le mélangedes deux, tel qu’il convient le mieux* ;-Vin de Champagned’atrape,-- Remplissezd’eau de rivière, jusqu’aux trok quarts & demi , une bouteille ordinaire , que vous boucherez avec un bouchon troué dans falongueur , armé dans fa partie infér-Lured’une petite soupape. --- Tâchez, à l’aide d’un bon souffles,d’y introduire une certaine quantité.d’air que la soupapelaisseraentrer, fanslui pc-rmettre de sortir ; & couvrez le bouchonavec un morceau de cuir ou de parchemin, que vous attacherez.au col de la bouteille avec de bon fil ou de îa ficelle. Quand YOUSferez,avec un gourmet que vous you*-