Page:Encyclopédie méthodique - Atlas, T02.djvu/53

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée

5° ANALYSE cheminestimé,&lesdiminuerdanslesecond. 50.Lescouransfuiventordinairement,ladirectionduvent, laquellen’estpasdonnée,immédiatementfurlevaisseau ; cellequiestindiquéeparles girouettes, ne marquele vrairumb,quelorsqu’on aventarrière ;danstoutautrecas ,lesgirouettes fontdansladiagonale ,d’unparallélogramme,dont lavraiedirectionduvent,estundescôtés,&cla routeduvaisseaul’autre.Leflux&lereflux,le plusuniverseldescouransréguliers,qui troublele reposdeseauxdelamer,altèreunpeudeuxfois parjour, lesroutes nautiques.Quandontrouvela différenceenlatitude,conformeàl’estimeduchemin , on nedoitpastoujoursconclure ,qu’iln’y apointdecourant,dansl’espacequ’on vientde parcourir ;lorsquelecourant,transportesecrettementlevaisseau, parallèlementàl’Equateur,iln’altèrepaslalatitude ; celaarrive touteslesfoisque Terreur,quiauroitlieudanslalatitude,parle défautdel’essme,estàpeuprèségale&ensens contraire,àl’erreurdanslamêmelatitude,produiteparlecourant. 6°. PeudePilotes, vérifientlesdivisionsdes instrumens,dontilsseservent,pourobserverles latitudes ;celaobligeàexaminer, siellesconstatent, cellesquelemêmePiloteaurajprise,àlavue desendroits,dontlahauteurestconnue ;ondoit aussiexaminer, siladéclinaisonduSoleil,donton aurafaitusageétoitla vraie,&sielle n’auroit pasétéemployée,ensenscontraire ;siledemidiamètredecetastre, aulieud’êtreajouté, n’auroitpasétéfoustrait, ou au contraire ;sila réfractionastronomique , convenoitàlahauteurdu Soleil ;sil’inclin.ifondePhorizondelamer,n’étoit pasextraite,d’une Tablecalculée,furlesdimensionsréellesdelaterre, commesila réfraction terrestre, n’altéroitpasdanscecas,desconclusions géométriques,quel’exaíHtuJenepeutadmettre. 7°. Larouted’unvaisseau,enfuivantlemême rumb,estunpeupluslongue,ques’ilparcouroit l’arcd’ungrandcercle ;ainsion nedoitalorscalculer, lesdifférencesenlongitude&enlatitude ; Sueparles méthodesadmises,dansla navigation, estutileauflïd’avoirégard,àl’aplatissementde laterre,c’estunepetitequantité,maisiln’estpas permis ,detomberdansdeserreurs volontaires. Voilàl’indication ,dequelques-unsdesprincipes, qu’onajointàceux,quel’onpratiquecommunément, ^queceluiquiveutemployer,desroutes nautiques,doitavoirprésens.Onatrouvédes méthodes&desformules,pour touscescas& encorepourd’autresmaisce n’estpointici,le lieudelesexposer. Les mefuresitinéraires,desislesducapVerd, fontlesmêmesqu’en’Portugal ;lorsquecette Nation lesdécouvrit, ellesétoientpresquedésertes ;eíles étoientenfriche,&lesPortugaislesontcultivées ; deplusilslesontenrichiesdediversanimauxôí d’oiseauxdomestiques. S-VIL LesIJlesCanaries.N°. 102. Poursediriger,danslaconstructiondecetffc carte,onavoitcelledeWankeulen ;celleduP.Feuillée ; lapremièreseuilledelacarte réduite,des côtesoccidentalesd’Afrique,par M.Bellin,1753 ; lacarte manuscritedecesIsles,par M. desAngles, communiquéeaudépôtdelaMarine,parM.le ChevalierdeFleurieu ;celledecesIsles,duvoyage del’Isis ;lacartedecesIsles,parT.Jefferys, demi-seuille ;&celledecesIslesparLopès,en 4seuilles,Madrid,1780. Tabledelalongitude&delalatitudedeslieux, furlesquels,lacartedesislesCanaries,estassise. Diff.desMérid. Latitude. NOMSDESLIEUX. D.M.to". D.M.to". 15°•’•49’,0 29°..25’,5 17..41,0 IsleCanarie)partjeRàlsLETA....- 28..13,0 18..09,0 27..4ï,0 15..50,0

o..19,0

ÎO..2i,5 29..19,0 Isle-deFer..{auBo^’■*’ IsledePalmefauniUi ?"’• :+•••• 17••4713» 27..44,7^ lO..13,5 IO..16,0 28..41,4 28..38,0

!’U'v.O’ull-s/"d ?T/SSACORTE. 

Generatedon2014-03-2513 :41GMT/http ://hdl.handle.net/2027/ucm.5320294282PublicDomain,-digitized/http ://www.hathitrust.org/access_use#pd-google ANALYSE chemin effimé , & les diminuer dans le fecond. 5°. Les courans fui vent ordinairement, la direction du vent, laquelle_n’efi pas donnée , immédiatement fur le vaiffeau ; celle qui efi indiquée par les girouettes, ne marque le vrai ntmb, que lorfqu’on a vent arrière ; dans tout autre cas , les girouettes font dans la diagonale , d’un parallélogramme, dont la vraie direaion du vent, efi un des côtés, & la route du vaiffeau l’autre. Le flux & le reflux, le plus univcrfcl des courans réguliers, qui trouble Je repos des eaux de la mer, altère un peu deux fois par jour, les routes nautiques. Quand on trouve la <litférence en latin1de , conforme à l’ellime du chemin , on ne doit pas toujours conclure , qu’il n’y a point de courant, dans l’efpace qu’on vient de parcourir ; lorfque le courant, tranfporte fccrettement le vaiffeau , paralldement à l’Equateur, il n’alt ~re pas la latitude ; ce~ a arrive toutes les fo :s que l’erreur , qui auroit lieu dans la latitude , par le <lét :1ut de l’dl :me, dl à peu près égale & en fens contraire, à l’erreur dans la même latintde , pro- <luite par le courant. 6°. Peu de Pilotes, vérifient les divifions des in !humens , 6lont ils fe fervent, pour obferver les latitudes ; cela oblige à examiner, fi elles confiatent, celles que le même Pilote aura !prife, à la vue <les endroits, dont la hauteur efi connue ; on doit aulli examiner, fi la déclinaifon du Soleil, dont on aura fait ufage étoit la vraie, & fi elle n’auroit pas été employée , en fens contraire ; fi le demidiamètre de cet afire , au lieu d’être ajouté, n’auroit pas été foufi rait, ou au contraire ; fi la réfraction afironomique , convenoit à la hauteur du Sol eil ; ft i’inclin .,ifon de rhorizon de la mer, n’étoit pas extraite, d’une Table calculée, fur les di menfions réell r s de la terre , comme ft la réfrattion tern : th :•, n’altérait pas d’lns ce cas, c.les conclu{ ;ons géom étriljli C’S, que l’exaŒtuJe ne pc : ut admettre. N :)Ms DEs L1Eux.

!sLE ALL n.u . ;z :A . 

. . . . . . ~ pni·ti e E. . . . . isLE Co :-/AR JE partie N. à IsLETA. . . p<mie o. . . . . . tnrtie ~. . . . . . JsLE CLAR.. . . . . . . bLE DE Fm.. { au Pou :g. . . . au miE· : u. . . .. r au mili"tt. . . . 7°. La route d’un vaifreatt, en fuivant le mêmerumb, efi un peu plus longue, que s’il parcourait l’arc d’un grand cercle ; ainfi on ne doit alors calculer, les différences en longitude & en latitude ; que par les méthodes admifes, dans la navigation, il efi utile auffi d’avoir égard, ; l’aplatilfellli !nt de la terre, c’efi une petite quantité , mais il n’ea pas permis , de tomber dans des erreurs volontaires. Voilà l’indication , de quelques-uns des principes , qu’on a joint à cenx, que l’on pratique communément, & que ce lui qtù veut employer, des routes nautiques , doit avoir préfens. On a trouvé des méthodes & des formules, pour tous ces cas & encore pour d’autres mais ce n’efi point ici, le lieu de les expofer. Les mefttres itinéraires , des ifles du cap Verd , font les mêmes qu’en·Porntgal ; lorfque cette Nation les découvrit , elles étoient prefque défertes ; elles étaient en friche , & les Portugais les ont cultivées ; de plus ils les ont enrichies de divers animaux & d’oifeaux domeiliques. §. VII. Les ljles Canaries. N°. 101. Po uR fe diriger, ’dans la confimaion de cette carte, on avoir celle de Wankeulen ; celle du P. Feuiflée ; la première feuille de la carte réduire, des côtes occidentales d’Afrique , par M. Bellin, 17) 3 ; la carte manufcrite de ces Ill es, par M. des Angles, communiquée au dépôt de la Marine, par M. le Chevalier de Fleurieu ; cel !e de ces lfles, du voyage de l’His ; la carte de ces lfles, par T. Jetferys, demi-feuille ; & celle de ces Ifles par Lo ;:. :s, en 4 feuilles , Madrid, r780. Table de la longitude & de la latitude des lieux, fur lefquels , la carte des ifles C anaries, e !t affifc. Dijf. dts M h id. Laritt :dt. D. l. tO" . D. M. Tr.t •. . 150 491 • 029025’·5 . . 17.41’0 . . . .. . 28 IJ, 0 . r8.09’0 . . . . . ’27 .4~.0 . l5.. 50’ 0 29.19·0 .

o.I9’027

47’ 3· . . ’ :0 ..2 !’5 ’27 ++· 7+ . ’l.O . q,) 2.8 · !1’ 4 b·EDEPA !Yi u · : ··· ::1 ! d- T· SSAC’1RTE. :.o t6’ 0 2.8 JS, 0 ~w - ·- D11zeb - Original from UNIVERSIDAD CO PLUTENSE DE AORID