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F O N

e la foffé, & dms chacun delquels les couloirs, avoient leurs embouchures.

. Ouvriers apportant dans des baquets le plâtre qu’ils gàchoient, & le verfant dans les augets.

. Bâci d’un grand chalîis qui couvroit-la foffe, & dont les panneaux de verre avoient été enlevés pendant le temps du coulage du noyau , pour qu’il n’y eût aucun obilacle à l’opération. . Deux pièces de bois appliquées des deux bouts & retenues avec des brides de fer, l’une en contre- haut, & l’autre en contre - bas , fur le dernier rang des fablières qui , dans les parties latérales , torminoient par en-haut le challis de charpente, lequel, au moyen de cette efpèce de lien, ne pouvoit s’enrr’ouvrir ni foreir de fon à- plomb : on ne les voit ici que par les extrémités.

PLANCHE HUITIÈME.

Elle repréfente la figure équcftre formée en cire, avec la ramification entière de fes jets Se àe fes évents.

. Tête du gros jet qui correfpond à la tête du cheval. On voit ce jet couvert à fon oriiîce du petit chapeau de cire qu’on y appofa, ainfi qu’aux autres jets & évents, pour en défendre l’entrée à tout corps étranger. Ce gros jet fe ramifie à peu de diftance de fon embouchure , & fo-me quatre branches, dont une l’ur la droite & une autre fur la gauche defcendent le long de la tête & des joues du cheval, & Ce réuniffenc audetTous du nez-, pour ne plus faire qu’un feul jet, qui , après s’être arrêté aux branches du mors, & à la lèvre inférieure de l’animai , pafTe entre les deax jambes de devant, & va Ce rendre fous le ventre qu’il parcourt dans la longueur jurqu’à l’endroit du fourreau. Les deux autre.i branches , à leur fortie du maitre jet, accomragnent les deux côtés de l’encoiure, parcourent les épaule ; , cô.oyent les deux jambes de devant , & : aboutifiént enfin à deux ouvertures ou forties , par lefquels fe doit faire l’écoulement des cires, l’une étant à la pince du pied du montoir, & : l’autre fous le fabot du pied hors du mgntoir.

. Tête du gros jet placé au devant dumafque de !a figure équefirre. Ce jet fe divife prefque far -le- champ en deux branches qui defcendent à droite & à gauche furies côtés de la figure, jufqu’à ce qu’étant arrivées au droit du garot du cheval, l’une & l’autre fe partag-ent encore chacune en deux nouvelles branches , dont celles qui font le moins en avant tombent fur le jet paifant fou^ le ventre du cheval & s’y incorporent, tandis que les deux autres branches, après avoir parcouru d’un côté l’épaule gauche du ctieval , avoir côtoyé le côté oppofé i l’épaule droite, & avoir établi touies deux FON

dans leur p.ifrage une communication avec !<• jet qui s’étend fous le ventre du cheval, f^ portent à la fin aux ouvertures ou forties qui jbn : tant à la pince du pied du montoir , que fous le fabot de l’autre pied de devant. . Tète du gros jet établi derrière la tête de la figure équeftre. I ! fe partage, ainfi que le précèdent , à droite & à gauche en deux branches qui , ayant fourni nombre de ramifications, & étant enfuite arrivées vers la (elle du cavalier, fe fubdivifent alors" chacune en deux autres branches dont les phis avancées vont fe terminer au jet qui parcourt le dcffous- du ventre du cheval, & les deux plus reculées, après avoir fuivi le contour des cuiffes du cheval, & avoir cheminé ie long des deux jambes de derrière, aboutifiént aux ouvertures qui ont été laiffecs, pour l’écoulement des cires, fous les fabots des pieds defdites dîux jambes.

. Tête du maître jet , furie derrière de la croupe du cheval. Il fe partage en trois brandies , &en emploie deux à parcourir de chaque côtelés felTes du cheval , p.ui’ rejoindre enfuite

!e :s branches qui, comm ;- on la vu, defcendent : 

le long de> jambes de derrière , tandis que la troifième defdites trois branches ,_ divifee elle-même en plufieurs branches, enveloppe la queue de toutes parts, & fe rétjd enfuite à une ouverture inférieure encore deflinée à l’écoulement des cires.

j. Petits rameaux entés fur les principaux’ jets, qui tous fs’étendent plus ou moins, ont leur direclion de bas en haut, & ibnt miî ainfi pour procurer le plus abondamment qu’il eft poilibie, & (ans crainte d’aucun ravage , l’introduélion du métal fondu dans toutesies parties du moule.

. Têre de l’évent placé au haut & fur le devant de la tête du cheval.

. Tète de l’évem au-delTus de l’encolure du cheval. Il en parcourt le fomme ; en fe divifant en plufieiirs branches , &c delcend par-devant, à droite & â gauche , jufqu’à l’extrémité des deux pieds de devant du cheval. §. Tête de Pévent pour un bras de la figure équeflre.

o’. Tête de l’évent qui part du deffus de la tête de la même figure.

ic. Tê :e des deuK évents qui defcendent fur les deux épaules de la figure équeftre , & jufques fur l’un & l’autre de fes pieds. , Tète de l’évent établi fur la croupe du cheval.

, Tête de l’évent qui fe porte vers la queue, fe partage en plufiears branches ,& attire l’air dans toute la partie de derrière du cheval. , Petirs rameaux entés fur les conduites des évents , qui, pour faciliter l’échappement de l’air & : le reflux de la matière furabondante dans lefjjis ;