Page:Encyclopédie méthodique - Beaux-Arts, T02.djvu/747

La bibliothèque libre.
Cette page n’a pas encore été corrigée
PER PER 737

tin raron vifuel, é :ant de même perpendiculaire a la ligns de terre.*

Nous allons démontrer la fi ;ite de ces principes , parl’explica :ion des figures Vivantes. - Dans .fi_fure 2. même pUnche , la planchette eft firuée parallelemen : au bord dj tableau , en £ , F , & : le principe de la lumière au-defllis de l’horizon , efi : placé en G , derrière la planchette, tjui le trouve alors placée entre le corps lumineux & le regardant.

Pour trouver la pro^eftion régulière de l’ombre , il faut d’abord convenir de la hauteur da Ib’eil ou autre corps lumineux , & de Ton emplacement dans le ciel rarrapport au point de vue. Si on leluppore en face du regardant, alors il fera p=rpend cnlaire au point de vue , & : les paralleies données par i’cmHre , luis-ront la mâche des rayons viiuels. Mais , dans l’exemple propofé , la planchette E , F, é :ant parallèle à la ligne de terre , & le principe de lumière -’tan ; en G . il arrive que la tendance de l’ombre çerfpeâive a , « , i , 6 , doit être dirigée vers un point accidentai dans l’horizon , en H , lequel eft toujours perpendiculaire an point lumineux adopté.

Cette figure montre encore que le terme de l’ombre purtée eft fixée par des rayons parrans du foieil , & pafTant fur les angles du corps qui interceptent ialumtereoù ces rayons rencontrent lestendanes au point acciden :al ", ils y font des feâior.s^, ^, qui dérermineiit la longueur de l’ombre parallèlement à la ligne de terre. Lzfijwe 3 réloud la proj’oluion inverle. Nous y avons fuppofé que le foieil étant hors du tableau , (& c’eQ : le cas le plus ordinaire,) éclaire les objets par le devant , & que les ombres pro • duites par lei corps qui s’oppofent à la continuité de la lumière, font pt-ojetîtes vers l’houzon. Dans le ca. propofé , les rayon ; b, b, fe rendront au point O , déterminé arbi-raireraent par le peintre fur l’horizon, tk fixeront les paralleies a, a , b , b , donnée ? par la largeur du fo ! ide I , K. Ce point peut erre un point accidentai ; car il n’eft pas oïjligatoire que les ombres tendent , dans un tableau , au point de vue dererminé. Maintenant, pour obtenir le terme de l’ombre i , b , on defcend d’à-p’omb à ce point accidentai O , une ligne à une ditlance proportionnée à celle qu’on veut donner à la hauteur du principe lum’neu-, Ainfi, vous voulez que la lumière, qui eil derrière le regardant , par confeqaent devant le tableau , foit à la hauteur P , portez le point qui le repréfente en bas en ?.I , & dirigez à ce point M , une tangente aux a-gles du corps intermédiaire z , k, & où fe fera la fection j , fera le terme de l’ombre.

Il peut paroî’.re étonnant , au premier afreft , que les lignes venant d’en bas en M, puiflent remplacer celles qui fembîero’ent devoir partir j^u point lumineux P ; rqais ce moyen pratique ’ fiiaux-Ans. Tçr.’.e 11.

P ER


e" : parfaitement j- fie , & devient indipenfable po ;:r couper un des rayons a, O ; car or. voit de relire que les lignesqui parciroientde P, end.d^ ne pourroient donner aucunes fedions fur les parallèles a, o.

Articze II.

Effet des ombres produites parune petite lumierel Les ombres de la Icmiere artiâcieîle d’une lamre ou d’un flambeau, montrent i ;r.e di&ërence fenûble avec les grands corps lumineux , f :>écialement dans deux cas : i°. l’orfque cette lumière plus petits eft très-voifine du corps oui l’intercepte. 2°. Lorfqu’elle fait, avec ce coros, une ligne parallèle à la ligne de terre. Dans le premier cas , on fent que la lumière d’un flambeau étant vcifine d’un folide , produit une ombre teilemenr divergente, qu’aucunes de celles qui font produites par le foieil ou la lune, ne peuvent lui être comparées. Nous nous difpenierons de prouver cette Terjcé frappante pat une figure.

L’autre cas, non-moins vrai, nous pareil de-< voir être fournis aux yeux par un exemple. Surpofons donc que le flsm’reau A. fijr. 4, pi- X’ , fe trouve fur le même tlin qLe la pianchcte B , Se placé fur une ligne parallèle au bord du tableau, qui fait le mi :ieu perfpeâif de ce fo ;iJe, airfi que l’indique la ligne a ,a, a. Le point d’où psrtiront les pro ;e£lions de^ ombres fera en C, endroit où êic fixé le flambeau furie plancher. Ce choix par : du même rtir.cipa qui fait agir dans les opérations précédentes par rapport au foieil ; car, pournotre vue , i’à-p :cmb du foieil ne pe«t fe juger r .12 fur l’horiztj.n qui, lui-même , eii le point le plus éloigné que puifle appercevoir notre organe. Donc, du poinr C , partant du pied du flambeau qu’on fb^^polë d à-plomb au point éclairant, ayant porté des lignesqui paîTeront parles extrémités du foltce q-ii aura intercepté Ja lumière , vous aurez des ombres divergentes venant en è, d. Le terme de cette ombre fe fixe par des ravor.s by dy partant du point lumineux ou éclairanc : ces rayons touchant les argirs fuperieurs e, e, du folide, feront des lections fur les lignes qt i viennent du point C , & pafîenc par les angles de la ba’e de ce folide. Or ces iedtinns donneront, par les lignes tracées fur îe ; terrein , les formes de l’ombre demandée, Articis III.

lila^ch : des o.niref interceptées, J-ei co-ps folides qui interçepteat la h mîete, pr.îduifent des ombres qui j à leur tour , ’enz interceptées par d’autres corf s. L,ei.r marche alors A a a a %