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6 EXPLICATION DES PLANCHES.

On soucient ioUJenienc un soufflet à deux vents , au--dessus de la cheminée du laboratoire j par des cîrans et des croissans de fer scellés dans la muraille et attachés au plancher , comme il est marqué dans la figure 19. A Textrémité du soufflet on pratique , suivant le local, eu A oa en By une ouverture d’un pouce ou deux de diamètre, suivant la grosseur dusoufflet j on adapte a cette ouverture un tuyau de cuivre qui descend jusqu’en G. En £ est une boite de cuivre de .six pouces de large d’à en a , de deux pouces de hauteur et d’autant de profondeur. Aurdessous de cette boîte on pratique trois robinets, </, d, dy pour distribuer le vent dans les différens fourneaux. Ces robinets sont de cuivre à l’ordinaire. On doit observer, en les faisant faire, de tenir les ouvertures d’entrée et de sortie du veut , ainsi que celles des defs , plus larges que le bouc ou l’extrémité des tuyaux qu’on arrange au-dessous, et par où sort le venk pour entrer dans les fourneaux : sans cette précaution, on ne profiteroit pas de tout le vent que le soufflet peut .donner^^

Au-dessous de chaque robinet on ajuste un tuyau de cuivre , que l’on conduit aux endroits convenables , pour former un fourneau des fondeurs en F, un autre petit fourneau des fondeurs en G ,. et une forge en H.

Le fourneau des fondeurs F esc une tour carrée, creuse, d’environ dix-huit pouces de profondeur, et de huit â neuf pouces de largeur. I est la porte du cendrier , qu’on bouche exactement avec des briques et de la terre à four , et on ne l’ouvre que lorsqu’il esc nécessaire de nétoyer le fourneau.

Immédiatement au-dessus de cette porte, on fait entrer en F la myère du souffler ; à un demipouce au-dessus de la tuyère, on pose deux barres de fer qu’on ajuste au fourneau en le constmisanc : sur ces deux barres, on place la plaque de fer K ; elle esc de fer forgé de six à huir lignes d’épaisseur , ec carrée comme l’ouvercure du fourneau ; les quatre angles sont échancrés en croissant ^ afin de laisser passer le vent du soufflet : il reste treize pouces de profondeur pour le fourneau. C’est sur la plaque K qu’on pose les creusets ; afin de mieux concentrer la chaleur , on pose sur ce fourneau un couvercle de terre cuite M, qui retient et réverbère sur le creuset la flamme du charbon.

En G est une petite case ronde de huit pouces de diamètre et de six pouces de profondeur, avec un tuyau qui part. du soufflet, et qui s’adapte au bas de la case. C’est un fourneau dont la construction tient le milieu entre la forge simple et le fourneau des fondeurs : ce fourneau esc économioue en ee qu’il tient peu de charbon ^ et il est très-commode pour une infinité d’expériences ou il faut un feu très-vif.

PLANCHE IV.

Figure jo. Fourneau de lampe* La pièce A est un vase de tôle noire, autour duquel on pratique plusieurs jours pour entretenir la lampe allumée , comme il est marqué en A. On forine une ouverture cintrée en’B, pour faire entrer la lampe C. La pièce C esc de verre er n’a qu’une ouverture par le bas , à laquelle on arrange une soupape de fer-blanc , pour empêcher l’huile de tomber lorsqu’on la met en place ou qu’on l’enlève. La pièce D est de fer-blanc y elle forme j conjointement avec le vase de verre C, le réservoir qui contient une provision d’huile. On a pratiqué, à la pièce D, une rigole de fer-blanc B, de cinq à six pouces de long, au bout de laquelle on arranee les mèches : cette rigole est couverte on l’introduit jusque vers le milieu du diamètre du fourneau A , afin que la chal^^ur soir au centre du fourneau. Au-dessus du fourneau on pKice un vase £, en tôle noire, qui sert de bain de sable ; il entre dans l’intérieur du fourneau , d’environ deux ou trois pouces. On a pratiqué, autour de cette pièce, un petit repos pour l’empêcher de descendre plus qu’il ne convient ; ce qui arriveront sans cela , ar le poids du sable et du vaisseau qu’on met dans cette pièce, ec ne manqueroit pas d’élargir e fourneau. F est une cornue de verre placée dans ce bain de sable, au bec de laquelle on a adapté un ballon ou récipient G»

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