Page:Encyclopédie méthodique - Philosophie - T1, p1, A-B.djvu/310

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son, maîtresse de toute l’Europe, la eonnoif.) pt-untèrentd’eux, & queZ«n-wi ion, mattreite de toute l’Europe la eonnoif- pyu) Mnce ne s’en éteindra jamais, mëe n’efi Ce ne frit pas par un petit effort de raifon, que les premiers M/n~M, en étabHUantfort fi le peu de principes fe défirent des préjugés du s.n. vulgaire, qui paroiffoientêtre appuyés fur le témoignagedes fens & vinrent à la connoiuance ~t., ’des fubitancesimmatérielles, & de la divinité, qui eit la principale.Mais commeils étoient ar-A jtvés à ces vérités plutôt par la beauté de bétt Jeurgénie que parles régiesde l’art, ilsne furent peu pasmontrer a la poftéritéle cheminqu’ils avoient qui ni établirdes règles généralesqui l’empéces < cMUëntde s’égarer & d’abandonnerles vérités pui< déjadécouvertes.C’eft ce quifit que ceux quileur que Succédèrentne comprirent, commeon l’a vu ni dra Jeur iendment ni les principesfur lesquelsil étoit inte fonde. <’ créE Ladialectique,queuespéripatéticiens les ~o :. d tiens cuinvèrent commeilfembloit,avec tant de °" y foinn’étoit autre chofequ’un art de chicaner.,& de difputer en forme, & qui ne fervoit à découvrir ’ ?" aucune vérité. Ain<ielle n’empêchapointqueceux doit qui la cultivoientle plus, ne tombaCenten mille erreurs de Phyfique& de Métaphy~que. Dansles derniers< !èc !es~toute la Philofophie 9 eonCitott non à raifonner& à examinerles chodes ~ênëHes~émës~mais à rechercherquelsont été Ie$fënamensd~~M.C’e0.dans ces temps-làque ï on ne r.M(onno !tpoint, ou que l’on raifonnoit mal.,qu’il s mtroduMttantde chimeresdanslaPhi- par ~î dont unebonne partie s’eft enfuite net ~bSeë dansla Théologie fcholahique~ EnfinquandD~r~ qui a faitrevivre l’esprit roui «e recherche &d’examen, vint j il ne lui fallut mat ~asj~eude méditationspour revenir lui-mêmedes préjugésdu vulgaire& des philofophes ;ni peu de courage, pour réMer auxattaques qu’onlui Ht,8c slo{ fur-tout pourfoutenitl’in)ure odieufëde novateur. oea< Cependant, comme on l’a vu, c’étoit ~~M qui avoit été novateur,, & Df/c~M ne faifoit que P~ ramener le monde aux premièresidées des plus anciens<tfo~ Ce n’ett pasque je croie qu’il ait pris fes fentimens dans les anciens, commequelmo ( ques uns l’en ont accufë.Il neparoît pas avoir été v un hommede lecture, 8efon (yBêmee(t fi lié, que i.on voit bien quece n’eApasun ouvragede pièces apportées. exco Tout ce qu’on pourroit (bupçonner c’eHqu’il ~w aurott !u & qu’il auroit profité de cette tecture, en étabhHantquetousles corpsfont cornpofés departiculesin<enHMes,dont tes différentes oc modifications& contonctionsfont toute la variété "Ku des corps, que nous voyons.C’eMa, commeon cm. vu, unedes tus bellesdécouvertesdes anciens "* ?J que ~(,~ .près lui em. 3~ v pfuntèfentd’eux, & que Z«<y<wa a très-bienexpri~ mee en divers endroitsde fon poëme. Que ficela n’eft pasvrai 8cfi-O~w~ e(t tombédans la même penfee,à force de méditations ;il faudraavouerque fi leurhypothèfen’eft pas vraie elle eit bien imi. ginée, puttquetant debeauxefpritsl’ont prifepour la vérité fanss’être entrecommuniquéleursméditations. A l’égard des âmes des hommes, & celles des bêtes les ouverturesque l’on a donnéestà-de( !ut peuventdonnerde l’occupationaux philosophes, qui voudrontlespouner,&voirque !tesconfequencesonenpourrotttirerjtyatrès-peu de gensqui puiffent(ë réfoudreà croire que lesbêtes ne (oient que de pures machines &-cela n’étant pas, il fau. dra néceffairementreconnoître qu’elles font des intelligencesfubalternes.Maisquandoni-eUesété créées ? Ceffent-ellesd’exifter quandleur corps eitdt( !bus, Qu(ubHdenM !!esen quelqu’autrelieu, ou ya-t -itmétempfychofëpourcetteetpèced’ames’ Quelqueparti, que l’on prenne en tout cela il reftera toujours de grandesdimcu !tés, que perfonnene réfbudrapeut-êtrejamais.Enattendant,on doit permettre de conjecturerà ceux qui ont plus de pénétration que les autres maisa condition qu dsn !mpo(ërontà perfonnela néce<Ï ;téd’embra<fer leurs conjectures, 8cqu’ils n’emploierontque des raifonspour les fbuten ! Nous termineronscet articleparlejugementque le célèbre Wolf porte de la PhitofbphiecorpuL laire, dont,felon lui, on abufëtrès-fbuvent,maïs par le moyende laquelle,de l’aveumêmede Bur- "(~ on phtiofophé fur des principesp)m tbMes &plusexach, & quia ouvert de nouvelles routes pourarriverIla vrate méthodede traiterte ! matièresde Phyfique. Wolf ne fait peut-être~, en généra ! unmoindre élogé de cette Phdofbphie danslaquelleil trouve beaucoupde chofesvraies, maisil }ndiqueentM~ fant un des phénomènesdont cette théorie ne rend pas une raifbnfatisfaifante au rette ce qu’itdit a ce fujet, attaqueplusdirectementles moderne ! reftaurateursde cette Philofophieque cellede Democrite & d’Epicure proprementdit ; le leeteut en va juger.

In scriptis eorum qui Philosophiam corpuscularem excoluêre, multum inest veritatis, etsi circa prima rerum materialium principia erraverint autores. Non

77 !~fM MMMquiP~t/Mt C~B/C~~ ~co/~<, multum veritatts, «~ circa ~M~ r<~M materialiumprincipia<raf<rMtaMcw.~x. (<)Qua : (hypotheHs atomorum) dédit tamen occafionem ph< !otbphandiHrictius & accuratiu ! "Kumque, cum viam tperuerint (Leuc :ppus& Demo cntu !)ad<aMorem d~erendt methoJum circà K !. PhyHcas, & mhsc parte de fep..bMcai !tttrarianon ma’ë metuenntdtos laude fua ne deftaudemm.)) cheolog. phHotop.ttb. t. cap. ~f~